Je suis sûre que tu te rappelles d’un moment où, en regardant ce morceau de viande dans ton assiette, tu as pensé à l’animal derrière. Tiraillé entre “humm, ça a l’air tellement bon” et “j’espère que cette bête n’a pas souffert”. Rien de plus humain.
L’être humain est omnivore, certes, mais il est aussi doté de compassion. Alors parfois, les émotions s’entremêlent, nous mettant face à nous-mêmes, pris entre plaisir et culpabilité, raison et instinct.
Les discours actuels nous amènent souvent à penser que la radicalité est la seule voie morale — qu’il faut tout refuser, tout bannir, tout changer, pour se dire sincèrement attaché au bien-être animal.
Mais la vie n’est pas si simple. Et les chemins vers la conscience ne se ressemblent pas.
Ma vision de la cause animale
J’ai 39 ans, et depuis toute petite, les animaux occupent une place immense dans ma vie. Je connaissais toutes les races de chiens avant mes tables de multiplication. Pourtant, je ne suis pas devenue vétérinaire, ni végétarienne. J’ai simplement appris à écouter mes contradictions — et à faire mieux, à mon rythme.
Ma consommation a eu mille visages : flexitarienne, omnivore classique, pesco-végétarienne… et bien d’autres encore…
Mais j’ai refusé de me flageller. Refusé de plier sous les jugements absurdes. J’ai simplement décidé d’être cohérente avec moi-même : faire mieux, quand je le peux. Réfléchir autrement. Et accepter que la radicalité n’est pas le seul choix possible.
Et tu sais quoi ? Je crois qu’on vit une époque encourageante. Les consciences changent. Les marques s’adaptent. Certaines se réinventent totalement, les labels cruelty-free et PETA ont rejoint les étiquettes “bio”, et l’éthique est enfin en train de devenir une norme, pas une exception.
Aujourd’hui, je m’engage pour la cause animale, à mon échelle. Je milite pour l’adoption, je soutiens les refuges, et je cherche à consommer plus justement — sans cruauté inutile, sans excès, et avec lucidité.
Je vous présente Heaven (ma vieille mémère), Yoda (notre 1er pensionnaire en FA et adopté dans la foulée) et Wookie (miss gwada qui nos vient de guadeloupe grâce une super asso)
C’est dans cet élan que Pattes au Centre est né : pour rassembler ceux qui veulent faire un peu mieux, sans se juger, sans s’opposer, juste en avançant pas à pas, patte à patte vers un monde plus respectueux.
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